Walk The Dead
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Barney Newton
BN | remains of the day.
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MessageSujet: Contexte   Contexte EmptyVen 5 Oct - 17:16

Il n'est de plus grave pêché sur Terre que l'Orgueil humain.


Dans un futur pas si éloigné...


Depuis que le premier homme a marché sur la Lune, le monde n'a cessé d'évoluer. Des millions d'inventions ont été créées pour faciliter la vie de tous les jours, des moyens pour protéger l'environnement sans détériorer le luxe de chacun sont mis en place. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant un malaise subsiste dans la conscience collective. Le monde est bien meilleur et la vie plus belle. Seulement tout cela ne sert à rien car la vie, justement, se termine un jour.



Une nuit d'automne...


Scrutant l'agitation nocturne de la ville à travers la large baie vitrée de son bureau, William Mooneater II se racla la gorge bruyamment. L'éclairage excessif faisait ressortir les cernes et les rides qui commencent à s'emparer de son regard. Depuis plusieurs mois la terrible fatalité lui était tombée dessus : il vieillissait. Malgré les milliards qui emplissaient son compte en banque rien n'y faisait. Il ne pouvait combattre ce fléau. Bien sûr, il y avait toujours le facteur "chirurgie esthétique" mais cela n'était que de la poudre aux yeux. Cela ne l'empêcherait pas de ressentir dans sa chair et dans ses os l'affreuse douleur qui vient avec l'âge. Cette nuit-là en particulier, il y songeait encore plus qu'à l'ordinaire. Dans la matinée il avait assisté à l'enterrement de son père et même si cette perte ne l'affectait pas plus que ça, il se projetait dans un avenir pas si lointain. Bientôt lui aussi serait allongé entre quatre planches et quitterait ce monde si bon. Non. Il ne pouvait se résoudre à une telle extrémité.


Dix mois plus tard…


Une serviette à la main, Mao Lee pénétra dans l’ascenseur du Mooneater Hôtel. Des gouttes de sueur perlaient le long de son visage émacié tandis qu’il suivait avec nervosité les chiffres indiquant les étages. Depuis que la nouvelle était parue, il n’avait pas quitté son laboratoire et il aurait sans nul doute perdu la vie si son ultime test ne s’était pas révélé positif. Les portes métalliques s’ouvrirent, dévoilant la silhouette hautaine du maître des lieux. Sans un échange verbal, le scientifique posa sa pochette sur la table en verre présenté par William Mooneater et devant le sourire faux du milliardaire, il se mit à exposer le fruit de ses recherches. Les mots et expressions compliqués qu’il égrenait semblaient ne pas déranger son interlocuteur dont l’œil avide ne cessait de briller d’une lueur malsaine. Une fois qu’il eut terminé, il sut que les quatre millions en jeu étaient à lui. Vendant ses recherches au milliardaire, il posa comme unique condition de pouvoir participer à l’élaboration du sérum qui mettrait fin à la vieillesse. Un être humain moyen aurait décrit cela comme la véritable pierre philosophale, en réalité il s’agissait juste d’un travail sur la régénération cellulaire à grande échelle.


Quatre semaines après la rencontre…


Mao se trouvait  devant la vitre blindée d’une cellule dans laquelle se trouvait le premier cobaye de leur fantastique expérience. Il n’en revenait toujours pas. Il tenait dans ses mains la clé de la vie éternelle et elle n’était pas plus grande qu’une seringue. Il posa sa paume contre la surface transparente et de l’autre côté, l’individu en fit de même. Nelly. Elle s’appelait Nelly et n’avait que sept ans ainsi qu’une leucémie. Plutôt que de prendre un quelconque sans-abri pour sa première expérience, William Mooneater avait jeté son dévolu sur une gamine. Au lieu de trouver cela répugnant, Mao avait approuvé, arguant que les cellules d’un enfant permettraient une meilleure diffusion du produit. Il se détourna de la petite pour s’avancer vers la cellule suivante. Le vieillard allongé à l’intérieur semblait ne plus respirer tant les mouvements de sa cage thoracique étaient imperceptibles. Quand le scientifique tapota contre la vitre, le vieil homme ne fit aucun geste en réponse. Il ne lui restait pas plus d’une semaine à vivre.

La seringue rencontra une légère résistance avant de percer la peau de Nelly. La fillette ne rechigna pas, déjà trop habituée à ce genre de traitement. Elle tourna la tête vers ce médecin si gentil et si prévenant et lui rendit son sourire. Elle était confiante. On lui avait dit que c’était là sa dernière chance de survie et elle y croyait. Elle pourrait enfin avoir des jolies boucles rousses et une vie normale. Déjà elle se sentait mieux. Tellement mieux qu’elle ferma les yeux pour profiter pleinement de ce bien-être perdu depuis si longtemps. Un temps incertain passa avant qu’elle ne les rouvre. Cependant quelque chose avait changé. Plus aucune douleur. Elle ne ressentait plus rien. Non, rien du tout. Elle avait juste faim. Faim comme jamais.

Le chercheur japonais venait d’inoculer le vaccin à sa plus jeune patiente. Il lui offrit un sourire réconfortant avant de s’approcher du lit du deuxième cobaye. Le vieil homme était amorphe, son visage ridé tourné vers le scientifique montrait une expression vide. Mao Lee lui injecta le contenu d’une nouvelle seringue et attendit. Trente minutes passèrent avant que le premier résultat ne s’affiche. Les constantes du vieil homme chutèrent et toute l’équipe médicale arriva pour le réanimer. En vain. Jurant devant son échec, Mao ne vit pas que les moniteurs de la petite Nelly faisaient également des bruits alarmants. Son encéphalogramme continuait de donner des résultats alors qu’elle n’avait clairement plus de pouls. Quand enfin un des scientifiques présents se rendit compte de ce qui se passait du côté de l’enfant, il était trop tard. La fillette était debout et fixait Mao avec un regard injecté de sang. Dans un geste de victoire, il s’agenouilla face à elle et posa ses mains sur ses frêles épaules. Il avait réussi. Elle était en vie. Sous l’impulsion de son succès, il serra son petit cobaye vivant dans ses bras. Il ne s’attendit pas à la douleur insupportable qui lui donna la nausée par la suite. Portant une main à son oreille, il ne rencontra rien d’autre qu’un trou visqueux duquel s’échappait un flot de sang. Le reste passa très vite. Il ne se débattit pas lorsque la gamine l’attrapa à la gorge et que ses dents de lait lui arrachèrent la jugulaire.

Le lendemain, le dernier journal édité annonçait le suicide du fameux William Mooneater deuxième du nom. Il fut retrouvé par son fils pendu dans son gigantesque bureau.



Sept mois ont passé…


Les rues où jadis les caïds faisaient régner la loi sont vides et dévastées. Les voitures, les magasins sont laissés à l’abandon. Des débris de toutes sortes jonchent le bitume, se mêlant au sang à moitié séché. Les dépouilles décharnées sans vie côtoient les cadavres ambulants qui se repaissent des quelques lambeaux de chair qui s’accrochent encore aux os. Les villes sont à l’image de leurs habitants : mortes.
Ceux qui ont réussi à ne pas être infestés se sont regroupés en bandes solidaires, ne croyant plus qu’en l’adage « l’union fait la force ». Tous ont perdu des proches et chaque jour les convois subissent des pertes mais ils ne peuvent se formaliser. Constamment en mouvement pour éviter d’attirer les zombies, ils n’ont d’autres choix que d’abandonner le confort de leurs appartements  en plein centre-ville au profit des longues landes désertiques. Là, ils se sentent un peu plus en sécurité. Parmi les pauvres mortels encore conscients d’être en vie se murmure une rumeur selon laquelle il existerait une base secrète dissimulée dans un lieu inconnu et reculé et qui permettrait à quelques privilégiés (pour l'essentiel des scientifiques chanceux et des personnages avec un porte-monnaie assez fourni) de survivre sans peine ainsi que d’organiser des recherches pour trouver un remède contre le virus « Deadeater » - ainsi nommé à cause du milliardaire à l’origine de cette apocalypse - , des faits déconcertants, comme des disparitions soudaines, en sont d’ailleurs un indice qui n’attend que d’être prouvé.


Huit mois plus tard...


Le gouvernement américain, épaulé par le reste du monde, a enfin décidé d'agir. Pour protéger les états encore sains, un mur a été érigé s'étendant, au nord, jusqu'au Canada, au sud, à la frontière mexicaine, à l'est, à travers le Dakota jusqu'au Texas. La moitié des Etats-Unis est considérée comme "perdue". La menace doit être éradiquée mais étant donné la situation actuelle, le recours à la frappe aérienne de masse est prohibée à cause des Etats "innocents" qui pourraient être alors touchés. D'une décision unanime, le Président a donc dépêché l'ensemble de son armée pour mettre un terme à l'infection. Les soldats sont partout, avec pour seul ordre : exterminer tout ce qui bouge, que la victime parle encore ou non. Et tous sont bien décidés à obéir.

Dans la banlieue de Sacramento, un groupe de survivants a trouvé refuge dans un centre commercial abandonné depuis le début de l'infection. Ceci est leur histoire...
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